36 ans d´écart, la forme a changé pas le fond.
- Le 08/02/2019
- Dans Articles de fond
Par Nicola ANDRE
Deux chansons, même titre, même sujet : la relation aux hommes. L´une en 1981 avec le succès de Diane Tell, l'autre en 2017 avec Chilla.
Leur titre "Si j´étais un homme".
36 années plus tard, si la forme a profondément changée, le regard reste plus ou moins le même.
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Diane Tell - Si j'étais un homme (1981)
Chilla - Si j'étais un homme (Clip Officiel)
Ce sur quoi notre alter ego féminin attire notre attention aussi bien en 1981 qu´en 2017 pourrait se résumer à notre manque d´attention et de considération. En tous cas elles expriment leur souhait que nous en soyons plus capables.
La forme par contre a profondément changé. Nous sommes passés d´une image lisse et douce exprimant des souhaits à une forme beaucoup plus agressive, y compris visuellement, proche de la dénonciation. Comme si une sorte d´urgence et d´impatience commençait à se manifester. Urgence de quoi ? Peut-être de nous prendre en main et de changer !? Il y a peut-être réellement une urgence pour nous et ceux que nous aimons à « bouger ».
Le féminin dispose dans sa capacité d´ouverture au nouveau d´un atout considérable sur le chemin de l´évolution. Ne tombons pas dans le piège de rester arcboutés à des valeurs d´une autre époque qui aujourd´hui ne présentent pour beaucoup que des handicaps.
Nous ouvrir à une nouvelle vision de nous-même et franchir le premier pas dans sa direction est vital pour ne pas nous laisser distancer…